Pour tout négociant ou vendeur, que ce soit en gros ou en détail, l’optimisation des stocks est d’une grande importance, afin de favoriser le bon déroulement et la durabilité de son activité. La mise en place d’une bonne gestion de stocks permet, d’optimiser les différents processus, de disposer de bons produits en bonne quantité et en temps normal, suivre l’évolution des coûts, d’étudier le chiffre d’affaires, planifier les ventes, programmer les seuils d’alerte, satisfaire les clients… Toutefois, une gestion efficace des stocks n’est pas si évidente à planifier. Au fait, cela nécessite d’adopter les bonnes pratiques de gestion des stocks, pour éviter le surstockage, les frais de stockage élevés et la rupture de stock. Pour ce faire, nous vous recommandons d’adopter les bonnes pratiques ci-dessous.
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Optimiser les sorties de stocks
Qu’il s’agisse d’une TPE ou PME, l’optimisation des sorties de stocks est une pratique indispensable, d’après un cabinet de conseil en supply chain. Et, pour une meilleure gestion, la supply chain utilise deux approches. Il s’agit de :
La méthode FIFO
FIFO (First In First Out) est une méthode, qui consiste à sortir d’entrepôt, en première position, les articles ayant été livrés en premier. Il s’agit d’une méthode très adoptée dans le domaine des produits périssables tels que les alimentaires, les médicaments, les cosmétiques ainsi que bien d’autres articles qui deviennent rapidement obsolètes. Grâce à cette pratique, il y a moins de perte et une meilleure rotation des stocks.
La méthode LIFO
Ici, ce sont les articles livrés en dernier, qui vont sortir en premier. Au fait, la méthode LIFO (Last In Last Out) convient aux articles secs (céréales, sable, charbon, bijoux…).
Favoriser le cycle counting
L’inventaire est connu pour être une période assez chargée. Alors, pour optimiser la gestion de stock, le cycle counting est une bonne pratique, recommandée par un expert en supply chain, pour faire un inventaire basé sur des sous-ensembles de stocks, répartis sur une longue durée.
Cette pratique n’a rien à avoir avec le comptage quotidien, il revient, au fait, à vérifier l’exactitude d’un inventaire et identifier d’éventuelles erreurs intervenues lors de la procédure de production. Pour ce faire, le cycle counting ne nécessite pas l’arrêt des activités de l’entreprise, comme dans le cadre d’un inventaire.
Choisir la bonne méthode de réapprovisionnement
Pour une gestion plus efficace des stocks, un cabinet de conseil en supply chain recommande au moins quatre méthodes, pouvant être utilisées.
La méthode calendaire permettant de se réapprovisionner, selon une date et une quantité fixe. Elle est généralement utilisée, en cas d’un contrat de livraison annuel, signé au début avec le fournisseur, par rapport aux articles, dont leur consommation est fréquente et régulière.
La méthode de recomplètement quant à elle, s’oppose à la méthode de gestion à point de commande. Elle est plus flexible, grâce à une commande dont la date de réapprovisionnement est fixe, mais, la quantité à commander est variable et basée sur le nombre de ventes réalisées.
La méthode de réapprovisionnement à la commande, de son côté, est envisageable dans le cadre de ventes irrégulières. Les produits saisonniers sont les plus concernés, avec une commande effectuée à des dates variables et des quantités différentes.
La méthode de gestion à point de commande permet de lancer des commandes à des dates qui varient en fonction du niveau de stock et ; selon une quantité fixe.
Procéder à une meilleure organisation de son stock
C’est le seul moyen, pour garder le contrôle de son stock en entrepôt, de connaître les exigences en termes d’emballage, la date d’expiration… Pour y arriver, les experts en supply chain proposent de bien étiqueter et de nommer, de façon descriptive, chaque article en stock, quelle que soit sa nature.
Il est également possible, de se servir, de la loi de Pareto ou de l’analyse ABC, pour identifier et classer les produits. Cette pratique permet de se retrouver plus facilement, que l’on dispose d’un outil de gestion ou pas. La loi de Pareto favorise, par exemple, la gestion efficiente des approvisionnements alors que, la méthode ABC est faite pour le classement des marchandises.
Mettre des limites à l’accès aux stocks
Tout le monde ne peut accéder aux stocks, il demeure un domaine à protéger et seuls les employés en quête d’informations peuvent y accéder. Il s’agit d’une bonne pratique, permettant de limiter, les erreurs de comptage, la perte et la destruction.
Se servir d’un outil de gestion de stocks adapté
En dehors de la vieille méthode de gestion de stock manuelle, la technologie a bien évolué et offre, désormais, une bonne astuce de gestion. Aujourd’hui, une entreprise est alors en mesure de gérer tout son stock (entrées et sorties), depuis une même interface, grâce à l’utilisation de logiciels digitaux. L’utilisation d’une application offre une gestion optimisée et permet de gagner en performance, à travers un suivi en temps réel, des approvisionnements, les expéditions et l’évolution du stock.
Certains outils de gestion de stocks sont dotés d’alertes de notification, qui se chargent de vous informer des ruptures de stocks et parfois de les anticiper. Ils sont également en mesure de lancer automatiquement des commandes, depuis un seuil de stocks prédéfinis par les différents acteurs de la supply chain.